Mercredi 29 juin 2022
Se comprendre entre développeurs et clients, pas toujours évident !
By Mathieu R.
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Voilà, merci d’avoir lu mon article ! Et très bonne journée !
Non ? Vous êtes encore là ?
OK, parlons-en alors. On ne va cependant pas parler de TDD ni de POO ou encore de WYSIWYG, ni d’aucune autre combinaison énigmatique des lettres de l’alphabet d’ailleurs.
Aujourd’hui on va parler du monde des développeurs et on va en parler en français !
Une idée très répandue, surtout dans le monde du cinéma, est celle que les développeurs sont des êtres dotés de grosses lunettes, orné de capuche et qui tapent sur un clavier tels des épileptiques durant une grosse crise. Cela bien sûr, tout en narrant ce qu’ils font comme si quelqu’un était censé comprendre ce dont ils parlent. Cela vous évoque peut-être des mots clés comme « pare-feu », « adresse IP » ou encore « serveur proxy ». Sans parler des kilomètres de textes en vert sur fond noir qui défilent. C’est bien, vous êtes dans le bain. Dans le monde professionnel les développeurs sont plutôt vus comme une communauté de magiciens faiseur de miracles. Grâce à un langage incompréhensible ils sont capable de jeter des sorts informatiques appelés « algorithmes ». De quoi faire quelques blagues sympas sur les réseaux et autour d’un café. Alors, où est le mal ?
Là où ce clivage entre le monde des développeurs et celui des autres collaborateurs fait mal c’est justement dans le monde professionnel où les principales unités de mesures sont généralement le temps et le budget.
Imaginez-vous être chauffeur chez votre garagiste pendant que celui-ci remplace votre câble de frein. Il vous dit que ça prendra 2 heures, mais la première heure à peine passée le client appelle disant qu’il a besoin de la voiture de toute urgence ! Allez-vous dire au garagiste de laisser tomber le câble de freinage car « voyons mon bon monsieur, ce n’est plus la priorité numéro 1 » ? J’espère que votre réponse est « non » car sinon il y aura du ralentissement sur l’autoroute après vous. Dans ce cas de figure comme dans d’autres, tels que des travaux dans une maison ou chez votre médecin, le client et/ou l’utilisateur comprend qu’il a intérêt à attendre que tout soit fait dans les règles de l’art. Ou du moins, avec le moins de bricolage possible. Et pourtant, qui n’a pas entendu cette célèbre requête tomber au beau milieu d’un sprint : « Est-ce que tu peux rapidement ajouter cette feature ? C’est tout petit. Regarde il y a de la place là ».
Introduction
Le dicton dit « une image vaut mille mots » alors voilà :
Voilà, merci d’avoir lu mon article ! Et très bonne journée !
Non ? Vous êtes encore là ?
OK, parlons-en alors. On ne va cependant pas parler de TDD ni de POO ou encore de WYSIWYG, ni d’aucune autre combinaison énigmatique des lettres de l’alphabet d’ailleurs.
Aujourd’hui on va parler du monde des développeurs et on va en parler en français !
Une idée très répandue, surtout dans le monde du cinéma, est celle que les développeurs sont des êtres dotés de grosses lunettes, orné de capuche et qui tapent sur un clavier tels des épileptiques durant une grosse crise. Cela bien sûr, tout en narrant ce qu’ils font comme si quelqu’un était censé comprendre ce dont ils parlent. Cela vous évoque peut-être des mots clés comme « pare-feu », « adresse IP » ou encore « serveur proxy ». Sans parler des kilomètres de textes en vert sur fond noir qui défilent. C’est bien, vous êtes dans le bain. Dans le monde professionnel les développeurs sont plutôt vus comme une communauté de magiciens faiseur de miracles. Grâce à un langage incompréhensible ils sont capable de jeter des sorts informatiques appelés « algorithmes ». De quoi faire quelques blagues sympas sur les réseaux et autour d’un café. Alors, où est le mal ?
Là où ce clivage entre le monde des développeurs et celui des autres collaborateurs fait mal c’est justement dans le monde professionnel où les principales unités de mesures sont généralement le temps et le budget.
Imaginez-vous être chauffeur chez votre garagiste pendant que celui-ci remplace votre câble de frein. Il vous dit que ça prendra 2 heures, mais la première heure à peine passée le client appelle disant qu’il a besoin de la voiture de toute urgence ! Allez-vous dire au garagiste de laisser tomber le câble de freinage car « voyons mon bon monsieur, ce n’est plus la priorité numéro 1 » ? J’espère que votre réponse est « non » car sinon il y aura du ralentissement sur l’autoroute après vous. Dans ce cas de figure comme dans d’autres, tels que des travaux dans une maison ou chez votre médecin, le client et/ou l’utilisateur comprend qu’il a intérêt à attendre que tout soit fait dans les règles de l’art. Ou du moins, avec le moins de bricolage possible. Et pourtant, qui n’a pas entendu cette célèbre requête tomber au beau milieu d’un sprint : « Est-ce que tu peux rapidement ajouter cette feature ? C’est tout petit. Regarde il y a de la place là ».